Bien plus intéressant que les dernières
productions des Red Hot Chili Peppers,
"The empyrean"
productions des Red Hot Chili Peppers,
les albums solos de John Frusciante nous révèlent la relation spirituelle qu’il entretient avec la musique.
Relation qui atteint des sommets sur ce dernier album"The empyrean"
Agé de 17 ans, John Frusciante intègre les déjà connus Red Hot Chili Peppers en tant que guitariste et sort avec eux deux célèbres albums qui les conduiront à la gloire : "Mother's Milk" et "Blood Sugar Sex Magic" où figurent notamment les tubes Give It Away et Under The Bridge qui seront diffusés à outrance sur toutes les radios du globe.
Trop jeune et ne digérant pas le succès, John Frusciante tombe dans la drogue et décide de quitter le groupe en 1992. Il entame alors plusieurs années difficiles où son addiction pour l’héroïne le conduira à la limite de la folie. Sauvé par la musique, le mythique mais trop rare premier album "Niandra Lades & Usually Just A T-Shirt" en 1994, la peinture et surtout des cures de désintoxication efficaces, John Frusciante réintègre les RHCP et sort avec eux le disque qui rencontrera le plus de succès : "Californication".
Parallèlement à sa renaissance en tant qu’homme et à son apprentissage du succès au sein des RHCP, le célèbre musicien, considéré comme le 18 ème plus grand guitariste de tout les temps par le magasine Rolling Stone, adopte une attitude spirituelle qu’il nous fait partager sur ce très bon "The Empyrean".
Tout commence par le morceau d’intro Before The Beginning, hommage à la guitare Fender Stratocaster, où la 6 cordes pleure et chante son mal être. 9 minutes qui sonnent comme un bon vieux morceau américain oublié dans les années 70 et qui nous rappelle, peut être un peu trop d’ailleurs, le sublime titre Maggot Brain des Funkadelic exécuté par Eddie Hazal.
L’album prend ensuite son envol avec la reprise Song To The Siren de Tim Buckley et l’on entame alors un lent et long périple sur les terres américaines : De Jimi Hendrix à Johnny Cash, l’album est fait de petites couches qui renvoient au blues, au folk, au rock et au psychédélisme. Le tout est exécuté avec une finesse rare, une production minimaliste mais très précise. La guitare, instrument que l’on doit prendre à part, est ici magnifiée : les bends, les longs solos, les sonorités wah wah, la reverb,... toute la palette du guitariste des RHCP y passe. Les autres instruments, violons, piano, basses, batterie, boites à rythmes sont plus sobres et instaurent une ambiance apaisée qui invite à la méditation. De plus, John Frusciante n’a jamais aussi bien chanté, sa voix toujours juste est vraiment touchante, parfois plaintive sans pour autant agacer. Tout sonne donc avec élégance, simplicité, fluidité et sans forcer, John Frusciante nous impose le périple psychique d’un personnage qui apprend à "mourir" pour renaitre.
Au fil des écoutes on constate alors que toutes les chansons ont le potentiel pour devenir des classiques de la musique américaine : Dark Light avec ses deux parties en forme d’apprentissage intérieur, les très efficaces Unreachable, God et Ah Yom, les inspirés Heaven et Enough Of Me, le puissant Central, le morceau le plus rock de l’album, les épiques After The Ending et One More Of Me et le torturé Today.
Ainsi, "The Empyrean" marque le grand retour en solo du célèbre guitariste (9 albums solos au total en comptant celui-ci). Aidé par Flea, bassiste des RHCP, Johnny Marr, ancien guitariste des Smiths et du Sonus Quartet sur quelques morceaux, l’américain entame un long et beau voyage légèrement psychédélique, spirituel et minimaliste.
www.myspace.com/johnfrusciantemusic
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John Frusciante - Central
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